Sa première escale est pour le port de la capitale de l'Uruguay. On y décharge les marchandises variée en provenance de Nantes, puis on installe dans ses cales, 121 mules à destination de Para. Le Belem mouille dans la baie, en quarantaine avant de pouvoir décharger sa cargaison. Dans la nuit du 16 novembre 1896, l'équipage est réveillé en sursaut par des sons de cloche et le braiment des mules. Le veilleur vient de donner l'alerte ! On y voit alors une lueur et de la fumée s'échapper des cales. Le feu ne sera circonscrit qu'au petit matin. Toute la marchandise sera perdue. Tous les animaux périront dans la catastrophe.

Après avoir sauvé la "Cathédrale de voile" des flammes, non sans l'aide des brésiliens arrivés un peu tard, il fallut aux hommes d'équipage, lutter contre ses sauveurs du feu transformés en pillards. Après cette lutte, ils appareillèrent faute de livraison de marchandise. Ils arrivèrent enfin, à ramener le "Survivant" à son port d'attache, le 26 janvier 1897 après 179 jours de campagne, dans un état ...lamentable...

La première campagne du Belem à bien faillie être sa dernière,

Ses deux anecdotes relatent juste les déboires du Belem pendant ses campagnes commerciales.

Ses autres aventures sont racontées dans sa page HISTOIRE

Pendant l'une de ses campagnes Antillaises en mai 1902, Le Belem, avec à son commandement le capitaine CHAUVELON, s'apprête à accoster à Saint Pierre de la Martinique, où un emplacement lui est réservé. C'est alors qu'une colère soudaine emporte CHAUVELON : Le Tamaya, un voilier de l'armateur concurrent ROZIER, mouille en lieu et place de celle qui lui est attribuée ! A défaut (et parce qu'on lui a forcé la main) CHAUVELON décide de stationner dans le Havre du Robert vers la côte Nord/Est, de l'autre coté de l'île.

Arrivé à destination, alors qu'il s'apprête à gagner la terre, le capitaine CHAUVELON et son équipage sont témoins de la catastrophe de la Montagne Pelé. Le volcan vient d'entrer en irruption. Les coulées de lave anéantissent Saint Pierre (ville construite au pied du volcan) et fait 40 000 morts. Le Tamaya comme tous les bateaux du port, disparaît.

Le Belem ne doit sa survit que "grâce" au Tamaya et à une poussée de vent contraire qui dévia le nuage de cendre brûlante, qui le rattrapait pendant sa fuite...

Belem, l'Antillais miraculé !

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